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Frières Faillouël


Commémoration de 1914-1918 par la seule armée privée du monde sous le commandement de Sir Murray
les ATHALL HIGHLANDERS.
le 31 mai 2018
en présence de nombreuses personnalités.
L'ancêtre du Duke d'Athall actuel est mort au champ d'honneur dans l'Aisne
et le commandant de l'armée porte son épée .


Autre : Ce village avec Ugny-Le-Gay et Villequier s'honorait d'avoir le plus obstiné des périodiques : Le Marcassin ; joyau d'une presse de spiritualité et d'amour dont vous trouverez plus bas deux pages pour vous inciter à vous y abonner. La disparition du Curé Beaubois a rendu la feuille plus épisodique hélas.









Après le loup et les celtes..... la monnaie romaine


Une autre relique étudiée par la société archéologique de Soissons au 19ème siècle





Monuments du passé
       &
La Tour de l'Horloge du château ( non reconstruite après la guerre)



Frières-Faillouël sous l'occupation allemande
Photos gracieusement confiées par M Sobinski



Le Marcassin !
Histoire de Frières


La présence d'une butte celtique témoigne d'une sédentarisations trés lointaine.


Pour voir la butte répertoriée et mesurée bien avant 1914/1918

Parmi les plus anciens vestiges, une villa Gallo-Romaine qui comptait environ 400 foyers du I au IV siècle et qui fut entièrement détruite lors d'une invasion de Vandales en 407.
Présence de cavaliers dits gaulois

En 877, le Roi Charles Le Chauve offre les deux tiers du territoire de la commune ainsi que plusieurs terres voisines à l'ABBAYE Saint Corneille de Compiègne qui les conservera jusqu'à la fin du XVIIème siècle tout en partageant les revenus avec de nombreuses institutions religieuses de la région.


Dans les archives de Soissons
Dossier : 51 -Faillouël, Condren


Copie sur papier, 2 feuillets. Page 1 : don de la terre de Condren et Faillouel au vicomte de Beaufort, frère du Pape (2 mai 1346).(nb: Le pape était un pape français résident à Avignon: Clément VI et le roi de France Philippe VI)
Pages 2, 3, 4 : donation de la terre de Condren au sieur de Rustichy. 21 novembre 1537.( L'article suivant établit qu'en 1378,la seigneurerie revint au Roi de France. Un des épisodes de la guerre de 100 ans )




1261

Le 27 mai 1378, une charte Royale établit la seigneurie de Frières Faillouël et de Condren unie à la couronne de France Couronne.




En 1659, lors des troubles de la guerre de religion, le village fut totalement pillé par 1000 à 1500 soldats des Régiments de Picardie, Turenne et d'Arambure stationnant dans la région.

En 1698, le domaine qui était un des plus beaux de la région est acheté par François Danré de Salency. Il est toujours propriété de ses descendants.

Au XIXème, le village connaît une intense activité agricole et industrielle : établissement d'une sucrerie, d'une brasserie, d'une briqueterie, d'une fabrique de tuiles, ouverture de plusieurs carrières. Au milieu du  siècle, la population était de 1600 habitants.

La guerre de 1914/18 touche durement le village qui sera entièrement détruit en 1917 et théâtre de violents combats lors de la contre-offensive allemande de mars 1918. Le village ne sera jamais entièrement reconstruit.

La guerre de 1939/45 verra l'installation d'un terrain de la Luftwaffe particulièrement actif au moment du débarquement de Normandie.





Histoire par Melleville 1865

Village de l'Aisne – Canton de Chauny
Frières-Faillouël (fusion de Frières et Faillouël pendant la Révolution)
Patronne : la Vierge.
Population : en 1800 : 1378 h ; 1861 : 1426 h ; 1999 : 775 h ; 2020 : 1013 h. - les Frièrois(es).
Frières (Ferrières en 1111 ; Ferrario en 1124)
Population : en 1760 : 214 feux.
Dépendances : Faillouel (H.).
Histoire : Colliette fait dériver le mot Frières de Fratrum cella, parce qu'il s'établit au 12e siècle dans Faillouel, hameau dépendant de cette commune, une maison de frères croisés. Cette étymologie est d'autant moins fondée, que ce village existait quatre siècles avant cet établissement. Frières fut donné en 1046, par Gérard, évêque de Cambrai, à l'abbaye de Neufchâteau. Dès 877, Charles-le-Chauve en avait donné la dîme à l'abbaye de St-Corneil de Compiègne. On remarque une butte ou tombelle sur le terroir de Frières. Seigneurs : 1230 : Richer de Ferrières ; 1250 : Simon de Ferrières ; 1280 : Grégoire de Ferrières, il fut l’un des principaux bienfaiteurs de l’église de St-Quentin, il avait exclu tous ses parents de sa succession ; 1430 : le duc d’Orléans, il vendit au duc de Bourgogne en 1440 pour payer sa rançon ; 1609 : Antoine de Blécourt ; 1640 : Thomas Galant ; 1770 : le duc d’Aumont ; 1789 : M. Le Cellier de Vauménil. Faillouël (Folluel en 1126 ; Folloel en 1201 ; Foillovellus, Foilwellus, Foilloellus en 1217 ; Filluellus)
Histoire : Hameau dépendant de Frières. Une maison de frères croisés s'établit à Faillouel vers l'an 1182 ; ce fut la première fondée en ce pays. Elle fut un siècle après transférée à Condren, puis à Chauny en 1486. On remarque plusieurs tombelles dans les bois qui entourent Faillouel.
Seigneurs : Au commencement du 12e siècle, cette terre appartenait aux seigneurs de Condren ; 1186 : Guy de Condren ; 1216, Pierre ; 1226 : Jean ; 1260 : Jean II ; après lui cette terre rentra dans les mains des seigneurs de Condren et y resta fort longtemps ; à la fin du 14e siècle, elle redevint soit l’apanage d’un puiné de cette maison, soit la propriété d’une famille étrangère ; 1393 : Guillaume de Folleville ; cette terre passa ensuite dans les mains de Pierre d’Orgemont, chancelier de France, seigneur de Condren ; après l’extinction de cette famille, Fallouel tomba, en 1551 dans les mains de Henri Roussel, avocat et conseiller du roi ; 15.. : Gérard de Drac ; après celui-ci, Fallouel rentra de nouveau dans la maison d’Orgemont, tomba au 17e siècle dans celle de Galand, puis dans celle de Deurée ou Devrée ; 1640 : Horace Galand. On voyait autrefois à Fallouel deux fiefs, celui de la Maladrerie et celui de Méry, ainsi nommé, dit-on, de ce qu’il fut établi par les seigneurs de Méry-sur-Oise.
tiré du dictionnaire historique de l'Aisne par Melleville de 1865.
Histoire de la Commune de Frières



le plus ancien document privé trouvé
En 1244 , les baux étaient écrits dans la langue courante puisque l'orthographe n'était pas encore crée
Le seigneur Jehan de Foilluel était un bon sire qui donnait à bail pour l'éternité !

Philippe le Bel attribue les terres de Frières et Condren


Quand le Roi de France, seigneur du Vermandois publiait les droits et devoirs de ses hommes-liges .
Manière de déclaration des situations de patrimoine de nos élus d'aujourd'hui. La transparence existait dans ces temps que l'on dit obscurs et barbares !





Faillouël et Remigny ... greniers à blé
qui dérégulaient le marché aux blés en 1793.et furent accusées d'affamer Chauny qui par l'Oise approvisionnait Paris !







Galland , seigneur de Frières et Condren, huguenot, et valet de chambre de la reine de Navarre





La Visite d'évêques irlandais au poste du Prince Eitel.




L'Observatoire du Prince Eitel sur la butte
découvert par les journalistes Français après le repli Alderich à l'été 1917
Qn y lit qu'Edmond Rostand, l'llustrissime auteur du Cyrano de Bergerac est monté sur la butte vers le 15 juin 1917


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Les seigneurs de Faillouël et de Frières dans le haut Moyen-âge .



 Faillouël archives de 1180, 1280,1378:
où on parle du couvent de Saint Croix, fondé en 1180 à Frières, du seigneur Jehan de Faillouël
Des dévolution des terres en 1280 et 1378.





 Appellations:
Ferarice en 877. Ferrières en 1111. Feraria en 1124. Frières Faillouël en 1575. Ferrières sur une carte de 1728.
Nous remerclons bien vlvement Monsieur Ribeaucourt de ce qu'il a mis à notre disposition une Monographio de Frlères dont nous tirons de larges extraits.
Autrefois de la Générallté d'Amiens, de Soissons depuis Novembre 1595, des baillages subdélégation et doyenné rural de Chauny, éléction et diocèse de Noyon, du grenler à sel de 5oint Quentin, du départenent de Chauny, de la direction des aides de Noyon, du gouvernement général de l'Ile de France, dès le 15ème slècle, du canton de Genlis en 1720, de l'arrondissement de Laon du 17/2/1800.
Sel constitué par des sables tertiaires inférieurs avec argile et lignite intercalés. Le 1ong de la route de Frières à Faillouël, le sol est formé de terrains gloconeux. A Faillouël de sablea inférieurs et de rognons à têtes de chat. Parm1 les fossiles des terros d'ergile à lignite de Frières, on rencontre le Cyrena uniformia, on trouve du grès isolé dans les bois.



HI5TORIQUE
Coliette fait dériver le mot Frlères de Fratrum Cella, parce qu'il s'établit au 12ème siècle, dans Faillouël une maison de frères croisés. Cette éthymologie est d'autant moins fondése que ce village existait quatre slècles avant cet établissement. D'après Soigne Delacourt, Ferarice est un ancien lieu désigné comme villa regalis (ferme royale), l'an 878 dans une chartre de Louis le Bègue qui porta "actum villa Ferarias " . Ce nom reppelle les enclos destinés à retenir le gros gibiar, les cerfs, daims et sangliers.

Le 5 Mai 877, Charles le Chawe donna les 2/3 de la dîme de Frières à Notro Dame de Chauny. Les pauvres et le couvent de 5te Croix de cette ville y avaient des biens, ainsi que les abbayes de Genlis et de Commenchon.

Grégoria de Ferrières, fils de Simon, seigneur de Frières vers 1280, fut l'un des prinoipoux fondoteurs de l'église (dédiée à 5t Quentin). Le patron de la cure régulière de Frières était l'abbé de 5t Eloi Fontaine dont elle dépendait. Frières Fail1ouël était une selgneurerie relevant de la chatellerie de Chauny dont elle a été une dépendance du 15ème au 16ème siècles. Une estimatlon des terres de cette seigneurerie fut faite en 1767 .
En 1631, il est attessté qu'au roi seul appartient la dation et confction des Inventaires des 2 localités. Une saisie féodele de la mairie de ce lieu fut ordonnée en 1645 par le Procureur du Roi du baillage de Chauny avec interdiction de l'exercice de la justice par suite des désordres occasionnés par les guerres. En 1559 il y eut des meurtres et des pillages commis par 12 à 1500 soldats des régiments de Picardie, de Turenne et de Rambeau.
En 1667 est fait un paiement d'une orientetlon d'un muid do blé (mesure do 5t Quontln), d'un flessangle, de 5 agneaux, de 5 chapons,do 6 oles, de 104 setiers do vin et de 5 louis d'argent dus au domaine de Chauny par Claude Foucault, conseiller au Parlement de Paris et maire de Blécourt, sa femrme héritière de Henri de BLécourt en qualité de Mairo héréditaire de Frières Faillouël.
En 1569, Lambert Lemoine de Frières est condamné pour avoir volé, juré et blasphémé à faire amende honorable devant le grand'porte de l'église de Chauny et à servir pendant 9 ens sur les galères royales.
En 1886, opposition est faite pour Iles habitants de Frières à la saisie exécutoire des meubles de Pierre Capollet, leur clerc séculier.
En Janvier 1703, Frières est réuni au marquisat de Guiscard. En 1745, sont enregistrées des lettres de terrier obtenues par Nicolas Françols le Scelller, seigneur de Chézelles, pour la selgneurerie de Frlères Faillouël En 1750 fut confectionné le papier-terrier de la seigneurerie.
Le 28/2/1790, Charles Lemoine est nommé maire et Antoine Loize procureur. Le 4 Juillet suivant, en procédant à la formation de la garde nationale, dependante du bataillon de Villequler-Aumont,...... sur le milieu de Février 1814, l'autorlté milltalre de La Fère réquisitionnait dans Frières : 4 boeufs, 20 moutons et 8 porcs.
Monsieur Lemoine fut nommé Membre de la commission partlculière de contrôle du magasin d'approvislonnement inste1lé à Chauny lors do l'invasion du territoire par les Alllés.
Le mois d'Août 1914 devait voir le commencement de la Grande Guerre qui fut si funeste à notre région. Le vi1lage fut occupé par les Allemands le 30 Aout. Ils l'abandonnèrent le 20 Mars 1917 après avoir détruit tous les Immeubles sauf l'église qui fut détruite ensuite et les habitants furent évacués sur Fréniche et autres pIaces.
Le 21/3/1918 les Allemands déclanchaient une formidable offensive et les Britanniques qu1 tenaient la région durent se replier derrière le canal Crozat. Des é1éments françals intervenus se jettent entre le canal et les bois de Genlis et de Frières où ils arrêtent un instant la poussée vars l'Oise.
Mais l'ennemi tenant Ham, les Britannlques et las Français reculent et Frières Fsillouël est de nouveau oocupé par les Allemands. Les Alliés ayant pris à leur tour 'offensive, la village est reprls définitlvement le 7 Septembre suivant.


Les aviateurs cachés et sauvés à Frières-Faillouël durant la seconde guerre mondiale

On the night of 14/15 April 1943, 408 Squadron Halifax BB311 was returning from a mission to Stuttgart when it was attacked by a night-fighter. One crewman was killed and six baled out. The aircraft crashed at Montescourt-Lizerolles, south of St Quentin, about 14 kms north of Chauny. Four of the men were captured straight away but P/O Grenville Parkinson and Sgt Ian MacDonald were both helped by the Dromas organisation. MacDonald was found by Leon Dutilleul of Beaumont-en-Beine who passed him on to his neighbours Louis and Germaine Zanni at Beaumont who brought him to Dromas' home at Ugny-le-Gay. He stayed with Dromas three days before returning to M et Mme Zanni and then to stay with Dr Lupanof at nearby Flavy-le-Martel. Parkinson was found by Mme Douge of Frières-Faillouël (all these tiny villages are close to one another and within a few kilometres of Chauny) and Dromas sent him to join MacDonald at Flavy-le-Martel. On 13 May Mlle Henri de Bizien took both men (and Sgt John Fitzgerald - see below) to Paris but they were later arrested there (possibly in the wave of Comete arrests in June) and sent to POW camps in Germany.

 

2/Lt Karl D Miller (#446) and 2/Lt Jack O Horton were crewmen on 338/BS B-17 42-3430 Carolina Boomerang shot down 14 October in the forest of Samsoussy (Aisne). Miller was picked up by Mme Suzanne Verchere of La Bovette a few days later. On 25 October M Desprey (query) brought him to Dromas' home at Ugny-le-Gay on his motorcycle. Three days later he was placed with M Chede at Frières Faillouël. Horton was found at Crepy-en-Valois and brought to Chauny by 'Jo' (Georges Kahn) the chief of the BOA (Bureau d'Operations Aeriennes) for Oise. Horton was also placed with M Chede. Both Americans left for Paris on 9 November where they were passed on to Camile Nicolas. They were later in a group of evaders taken across the Pyrenees to Andorra in January but after two days of walking, Horton was unable to continue and he was left in France, where he was captured.

 

Sgt Odis R Pickering (#1280) was crewman of 364/BS B-17 42-40020 which crashed near Compiegne 8 February. He was found on 4 April and placed with M Chede at Frières. On 12 April he was moved to stay with M Briquet at Commenchon until 13 May when he moved to the home of Etieme Davreau in Coucy. On 30 May he was moved stay with M Laiguillette in Selens. On D-Day he was returned to M Briquet where he stayed until 10 August when he left of his own accord for Noyon - presumably with Wise (see above).

 

F/Lt Ronald H Samson (3110) F/Sgt Henry Whitmore (MB/1090) and F/Sgt Albert Bryant (MB/1086) were crewmen of 156 Sqn Lancaster NE143 which crashed near Ugny-le-Gay the night of 31 May/1 June during a raid on nearby Tergnier. Three crewmen was killed and one taken POW. Samson, Whitmore and Bryant were saved from the numerous German patrols by M Chede of Frières-Faillouël. Samson was sheltered overnight with M Chede and then moved to Jules Baudry in Jussy with Bryant. On D-Day they were moved to the home of M Coutte and then on 16 June to stay with Hector Labarde at Frières-Faillouël until liberation on 2 September. Whitmore was seriously injured and only saved by Doctors Fourres and Boury. He was then placed with M Navlet in Chauny.

 

2/Lt James C Johnston (#1712) was flying 394/FS P-38 44-23645 when he was also shot down over Tergnier 25 August. He was seriously wounded and treated by Mme Chede of Frières. Later placed with M Gaston Henot of Frières until liberation.

 

2/Lt Tadeusz Skowronek (#2486) was flying 355/FS P-51 42-106445 when he was shot down on mission to Tergnier 25 August. He was guided to join the maquis by M Chede of Frières-Fallouël





Au dessus,le château reconstruit par la famille du Comte de Chézelles.
Au dessous, le disparu !


Les Russes, aussi, sont venus chez nous.... en 1814
et se sont servis grassement
Les lois de la guerre pèsent plus lourd sur les pays de passage !





1913
Une époque troublée où le radical-socialisme, avec Clémenceau et d'autres, chassait dans les petits villages pour infiltrer des fidèles
Le maire riposte !


Victor Emmanuel, roi d'Italie, passage à Faillouël , le 15 octobre 1917

Le prix du beurre !

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Deux prisonniers de guerre natifs de Frières-Faillouël
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Un conflit presque millénaire sur le droit de chasse à Frières
Faudra-t-il revenir auprès du roi de Bavière ?